Bilan de
mi-mandat

2020-2023
axe 1 / Investir plus et durablement

axe 1 / Investir plus et durablement

Des investissements À la hauteur des besoins

Renouvellement des réseaux pour contrer les problèmes liés au Chlorure de Vinyle Monomère (CVM), création d’usines de traitement de pesticides, découverte du chlorothalonil… d’importants investissements ont été réalisés, ces dernières années, pour répondre à différentes situations. La stratégie d’investissement du Syndicat évolue selon l’identification des besoins, toujours dans une optique de flexibilité pour garantir des investissements ciblés pour l’avenir.
Comme nous l’ont expliqué Cyrille Moreau et Laurence Soulier, Chargés d’Affaires, missionnés pour superviser des projets d’investissement en eau et assainissement, classés en réseaux, ouvrages, et études.

S’engager pour une eau potable de qualité demande des investissements conséquents. Ceux-ci sont soigneusement planifiés pour garantir la qualité et la disponibilité de l’eau. Ils sont basés sur une étude financière du cabinet Mazars, qui prend en compte les perspectives tarifaires et budgétaires. Nous coordonnons ces investissements en eau et assainissement, en priorisant les travaux et en les alignant avec d’autres projets de voirie. Des schémas directeurs d’eau potable et d’assainissement aident à définir les programmes pluriannuels. Notre vision s’étend sur trois ans, mais elle s’adapte aux évolutions et aux besoins du moment, en mettant toujours l’accent sur la qualité de l’eau. Les investissements visent également à répondre aux conformités exigées par la DDT pour l’assainissement ou l’ARS pour l’eau potable.
Outre les investissements concernant le traitement des eaux et le renouvellement de réseaux, nous investissons annuellement entre 1 million et 1,5 million d’euros dans la réhabilitation de réservoirs, comme Brigueuil de Chantre et Les Roches Prémaries. Nous nous engageons ainsi à maintenir la qualité et la durabilité de nos ouvrages.

Des investissements stratégiquement gérés

Avec un patrimoine de plus de 410 stations d’épuration en assainissement, le Syndicat via des unités de traitement de capacités comprises entre 20 et 93 000 équivalent- habitant (EH) comme celle de Châtellerault. En eau potable, nos 48 stations couvrent un large éventail, depuis des traitements simples au chlore jusqu’à des procédés plus complexes, comme celui de l’usine de Châtellerault, gérant les eaux de la Vienne. Notre expertise s’adapte aux spécificités de chaque territoire, assurant une eau de qualité, qu’elle provienne de forages ou de la Vienne.
En 2024, nous consacrerons 9,5 millions d’euros à l’assainissement et 18,4 millions d’euros à l’eau potable pour la réalisation de travaux pour le compte de nos 21 comités locaux, conformément à nos objectifs issus de l’étude financière. Ces enveloppes budgétaires évoluent progressivement pour maintenir des tarifs stables et une capacité d’endettement saine. Bien que les défis budgétaires puissent influencer nos projets, nous maintenons notre engagement envers la cible Mazars tout en nous adaptant à l’actualité et aux fluctuations des prix.

Préservation et adaptation, enjeux de l’avenir

En 2024, nos priorités d’investissement demeurent axées sur le renouvellement des canalisations pour contrer les problèmes liés au PVC et les fuites, préservant ainsi notre précieux patrimoine. Nous concentrons nos efforts sur des secteurs plus vulnérables, particulièrement au sud du territoire, où les rendements de réseau sont moins élevés. De plus, nous réfléchissons à la gestion des nouveaux défis problématiques de qualité et quantité d’eau. Cette situation sans précédent nécessite une réflexion approfondie sur les investissements à venir, impactant potentiellement notre stratégie globale. En parallèle, nous continuons à suivre nos priorités, grâce à nos schémas directeurs et PGSSE qui guident nos décisions pour pérenniser la qualité de l’eau distribuée et préserver l’environnement.

La gestion des plans d’investissement est une entreprise collaborative impliquant une équipe multidisciplinaire. En tandem, nous travaillons en étroite collaboration avec d’autres services internes, notamment le Pôle Ingénierie et la Direction de l’Exploitation. Cette approche garantit le partage collectif de nos priorités. Les décisions ne sont pas prises en vase clos, et notre rôle comprend également une communication transparente avec les élus lors de nos réunions en Comités locaux, deux fois par an. Ces échanges sont cruciaux pour expliquer nos choix, discuter des projets locaux et coordonner nos travaux.