Ces groupes de travail sont des espaces de collaboration entre direction et agents pour enrichir des projets préétablis, animés par des cadres ou des prestataires extérieurs et des règles de fonctionnement coopératives. Ils abordent divers sujets, notamment RH et sécurité au travail. Les participants formulent des recommandations examinées par les élus. L’efficacité réside dans le cadre prédéfini, prévenant les «hors-sujets». Comme par exemples : l’aménagement des horaires, la gestion de l’alcool au travail, la politique RH…
Les groupes de travail peuvent aborder des sujets techniques, de service et d’organisation.
Comment s’organise un Groupe deTravail ?
Un Comité de Pilotage (COPIL) comprenant des élus, la DRH, et le DGS ou des directeurs spécialisés, assure le suivi des travaux. Les avancements sont régulièrement présentés au COPIL pour ajustements ou validations progressives et permettant les poursuites des travaux. Cependant, même si un pilote interne supervise toujours le groupe, deux projets spécifiques ont demandé l’apport d’un cabinet RH externe. Nous avons ainsi lancé un groupe de travail sur le nomadisme dans le pôle assainissement et un groupe s’est penché sur le métier de canalisateur, réévaluant leurs pratiques, leur technicité et leur organisation. Nous permettons ainsi de revaloriser et éventuellement spécialiser ce métier afin d’offrir plus d’opportunités professionnelles.
Les Comités de Pilotage impliquent élus et cadres, mais les groupes de travail peuvent mixer les catégories d’agents. Les sujets RH, comme l’aménagement des horaires, sont abordés en distinguant deux groupes, agents et managers. Les cadres ont dirigé des questionnaires et des entretiens, favorisant la co-construction. Malgré ,les défis, le processus a été réussi, utilisant une méthode différente que pour le télétravail.
En effet, la réussite de ces groupes de travail génèrent une confiance mutuelle entre direction, élus et participants, permettant la réussite du projet. Parmi les contraintes, l’établissement de ce lien et la définition claire des attentes. La connaissance et le respect du cadre fixé est essentiel. La coopération constructive et l’implication de tous les acteurs permettent des avancées efficaces.
Les projets résultant des groupes de travail sont présentés aux élus et le cas échéant aux instances représentatives du personnel (F3SCT, CST). Certains sujets (aménagement des horaires) visent à établir un mode de fonctionnement ou une organisation, tandis que d’autres (canalisateurs) se concentrent sur un plan d’action avec des décisions immédiates et des propositions à suivre. L’objectif ultime est une mise en œuvre concrète ou une vision claire du thème travaillé.

Les RH oui, mais pas uniquement…
Au-delà de sujets RH, les groupes de travail ont été utilisés pour des sujets techniques comme l’astreinte. La réorganisation récente des services a temporairement limité leur utilisation. Ils ont également permis d’aider à construire de nouveaux métiers tels que l’assistant technique et le chargé de relation clientèle. Les groupes ont effectué des états des lieux des besoins et des pratiques, développant ainsi de nouvelles fiches de fonction et des propositions d’organisation. La sélection minutieuse des sujets contribue à l’efficacité des groupes de travail. La priorité est de produire des résultats. Les représentants du personnel sont systématiquement inclus dans les groupes RH et SST, mais leur présence peut varier dans les groupes techniques comme les canaliseurs. Les évolutions légales ont permis de mettre en place le télétravail par la négociation collective, en lien avec les représentants du personnel.
Enfin, la restitution des travaux des groupes de travail se fait lors des réunions du Comité de Pilotage (Copil), parfois en présence du Codir/Co-cadres. La communication autour des résultats de ces groupes de travail passe essentiellement par l’intranet, parfois par des affiches.

